Depuis des temps immémoriaux, l’alchimie et ses secrets de transmutation continuent d’émerveiller des générations entières. Cette discipline énigmatique allie mystère, science et quête spirituelle à la fois. À croire qu’elle a été spécialement conçue pour captiver sans relâche l’esprits des Hommes.
L’essentiel à savoir
Source de fascination constante, l’alchimie remonterait à l’Antiquité. À ce jour, l’origine exacte de cette pratique ancestrale reste un sujet de controverse. Cependant, plusieurs sources désignent l’Égypte ancienne comme étant son berceau. D’autre part, la Mésopotamie et la Grèce sont souvent citées dès qu’il s’agit de retracer la naissance de cette discipline à part.
Initialement, l’alchimie vise à transformer des métaux vils en métaux précieux, en particulier en or. Une transmutation qui devrait se produire grâce à la fameuse pierre philosophale. Bien entendu, cette substance hypothétique n’a jamais été produite, à l’instar de l’élixir d’immortalité que les alchimistes d’antan tenaient absolument à créer. Bien qu’ils aient échoué dans leur mission principale, ces chercheurs ont révolutionné la chimie moderne. Leurs expériences ont effectivement conduit à de nombreux concepts et techniques scientifiques qui perdurent dans le temps.
Jusqu’à aujourd’hui, l’influence de l’alchimie se perçoit dans les laboratoires de recherche. Mais cette fabuleuse discipline ne se limite pas aux objectifs matériels. Outre les aspects de la chimie, elle reflète également de la philosophie et même de la spiritualité. Comme en témoignent les écrits d’Hermès Trismégiste, une figure emblématique du domaine.
En tant que fervent transmetteur de savoir ésotérique, ce personnage a exercé une forte emprise sur les alchimistes de l’Antiquité et du Moyen Âge. Certains le considèrent de surcroit comme étant le père fondateur de l’alchimie.
Sorcellerie et alchimie
En raison de leur caractère mystérieux, la sorcellerie et l’alchimie se mélangent fréquemment dans l’histoire. Pourtant, ce sont 2 pratiques bien distinctes qui diffèrent sur plusieurs points.
Pendant que l’alchimie se concentre sur la transmutation de métaux et la quête de connaissances suprêmes, la sorcellerie, elle, est d’une toute autre nature. Cette dernière aborde, en effet, l’utilisation de pouvoirs surnaturels et magiques pour influencer le monde qui nous entoure.
Ainsi, les sorciers jettent des sorts et exécutent des rituels ou des incantations pour arriver à leurs fins. Pour cela, des accessoires spécifiques entrent en compte, notamment des baguettes magiques, des bâtons, et toutes sortes d’ingrédients pour des potions. La sorcellerie se base aussi quelquefois sur l’apparition d’un phénomène météorologique ou astronomique précis pour qu’un sort soit réussi.
Pour toutes ces raisons et bien d’autres, la sorcellerie arbore différentes significations selon la civilisation ou la période concernée. De manière générale, elle se rapporte plutôt aujourd’hui aux célèbres rituels vaudou ou païens, ce dont vous avez surement eu un aperçu sur des œuvres cinématographiques telles que La Porte des Secrets et The Wicker Man (Le Dieu d’osier).
A priori, la sorcellerie marque surtout par sa forte connotation péjorative. Perçue de manière négative, elle est souvent associée à des pratiques maléfiques et a fait l’objet de persécution dans certaines cultures. On l’oppose quelquefois la magie blanche qui cherche à obtenir des effets positifs en se basant sur des principes similaires.
Alors que l’alchimie est une science à part entière, les non-initiés l’apparentent souvent à la sorcellerie. Résultat, dans l’imaginaire populaire, les alchimistes sont des sorciers, ou au mieux des magiciens.